vendredi 22 février 2013

[FILM] Hitch, my dear




Il y a des réalisateurs que j’affectionne particulièrement. Tim Burton d’abord, pour son macabre poétique. Puis, il y a Quentin Tarantino, complètement barré. Enfin, il y a Alfred Hitchcock. Hitch. Et ayant vu le biopic qui vient de sortir, j’avais envie de parler de lui.

J’ai un lien particulier avec Hitch. Un lien personnel, presque intime. Je l’ai découvert assez tard, alors que j’avais l’âme en miettes. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais à ce moment là, la seule chose qui me réconfortait à l’intérieur c’était Hitch. Hitch et ses films qui parlent d’amour qui font mal. Hitch et son âme torturée, mise en abîme à travers sa caméra.
            Il y a d’abord eu « Vertigo », lequel raconte la descente aux enfers d’un homme faisant de la femme qu’il aime une véritable obsession.  Ce chef d’œuvre m’a aidée à me sentir moins seule et moins stupide.
            Puis il y a eu « Birds ». Ou comment Hitchcock fait d’une nouvelle, un film de génie. Croyez moi, vous ne verrez plus jamais pigeons et mouettes de la même façon. « Birds », ou quand un élément quotidien de la vie devient assassin. Un peu comme quand ton copain devient tout à coup ton ex et te coupe le cœur en mille au passage.
            Ensuite, « Marnie ». Malheureusement peu connu dans sa filmographie alors que la psychologie de Marnie est très intéressante. Marnie, qui a un gros problème avec les hommes de part son enfance. Marnie…
            Vint alors la déception avec « Torn Curtain ». Pour moi ce n’est pas du Hitch. Ce film est ennuyeux et loin de ce qu’il peut faire. Mais cela ne m’a pas empêché de continuer  à visionner ses films.
            Cela m’amena à regarder « Frenzy ». Très peu connu, et pourtant bien ficelé. « « Frenzy » parle d’un serial killer, et ayant étudié la criminologie j’avoue apprécier une intrigue bien menée sur le sujet. « Frenzy » réussit le pari, avec la petite touche d’humour propre à Hitch.
            Et bien sûr, il y a « Psychose ». Le film pour lequel Hitch a dû se battre. Le film pour lequel certains auraient voulu l’incendier alors qu’il est probablement LE film le plus connu d’Hitch. Le biopic porte sur le tournage de celui-ci.

            Mais alors, me direz-vous, qu’en aie-je pensé de ce biopic ? Hé bien, beaucoup de bien. Il y a une partie de moi qui pense bien connaître Hitch, et ce que j’en ai vu dans ce biopic rejoint l’idée que je m’en suis fait après visionnage de ses films et des bonus liés à ceux-ci. Hitch est un génie malheureux. Constamment en remise en question de lui-même, en proie à ses obsessions pour le crime et les jolies blondes. Un gros bonhomme tantôt adulé, tantôt censuré. Un homme comme vous et moi, avec ses problèmes de couple et ses névroses.
           
L’intérêt du biopic c’est d’en apprendre plus sur la relation entre Hitch et sa femme. Alma Reville est une dame dont on a très peu parlé. Mais en fait elle a été autant un soutien qu’une influence pour son mari. Scénariste et assistante réalisateur, Alma n’a rien à envier à Hitchcock, celui-ci lui doit beaucoup de son succès. De son mauvais caractère à son obsession pour les belles blondes, Alma supporte beaucoup par amour pour Hitch.

Anthony Hopkins campe un Hitch convaincant. La transformation physique est assez réussie. La façon de parler propre à Hitch est très travaillée. Mais la prestation d’Hopkins n’est pas la seule à souligner : Helen Mirren fait une remarquable prestation et m’a donné envie de fouiller dans sa filmographie. Quant à Scarlet Johanson, bien que je ne l’apprécie pas trop, je dois avouer qu’elle s’en tire pas mal.

« Hitchcock » n’est pas un film qui retourne. Ce biopic parle de la vie banale d’un homme célèbre. Un homme qui se crève au boulot, qui a des soucis conjugaux, qui devrait surveiller sa santé et qui se bat pour faire naître un projet dans lequel il croit dur comme fer.
En visionnant « Hitchcok » j’ai eu l’impression de rencontrer enfin ce monsieur qui m’a aidée à aller mieux. J’ai terminé son visionnage avec la gorgée nouée. C’est à mon sens, la réussite de ce film. J’ai oublié qu’il s’agissait d’Anthony Hopkins ayant bossé sur un rôle ; j’ai eu le sentiment d’être face à mon bienfaiteur, avec l’envie de le défendre, de le soutenir dans son projet complètement dingue qu’était « Psychose ». Alors si vous vous intéressez à Hitchcock, je vous conseillerais ce film.

Solaena

"Les femmes font les meilleurs psychanalystes jusqu'à ce que qu'elles tombent amoureuses. Elles font alors les meilleurs patients." Alfred Hitchcock.


vendredi 1 février 2013

[Feather] *Little cow*

* Little cow*



I’m little cow
Full of joy, not a trace of sorrow
I’m fond of my mummy
I feel so good when she’s next to me

The sun goes away
And with the stars, the moon went to play

I’m little cow
I’m afraid of the scarecrow
He took my mummy
I feel so alone, deeply

So many times the sun went away
On my heart, the tears made their way

I was little cow
And you’re eating me now
My shadow you don’t even see
But the person lying down to your plate is me

No more sun
To feed you, human

Little cow joined the stars
Away from the humans, so far
He’s waiting for his mummy
Who’s still suffering from human’s cruelty

Milk or meat
Be ashamed if that poison you eat

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P.S. : Je ne me prends pas pour une écrivaine, mais si vous partagez ce texte, merci de préciser qu'il vient de moi et de citer mon blog svp. Ayant été plagiée une fois, je prends les devants ;)