samedi 28 novembre 2015

[Bouquin] « L’anneau de Moebius » de Franck Thilliez



"Et l'anneau d'Emy Miaouw que tu saoules avec tes photos, tu connais?!" 


            Stéphane a un don particulier. Il peut voir, dans ses rêves, ce qui va se produire quelques jours plus tard. Bémol : ce qu’il voit tient plus du cauchemar que du rêve.
            Victor vient d’être engagé dans la police criminelle. Bémol : sa première affaire le mène à une scène de crime infâme, mêlée à la « communauté » de personnes touchées par des pathologies anatomiques.
            Pris au piège d’un anneau de Moebius, Stéphane et Victor vont devoir s’allier contre un monstre poussant la souffrance à l’extrême. Et lutter contre le temps, littéralement…

            Voilà un autre roman de Thilliez du type « accrochez-vous doublement ». Car si les scènes de crimes sont bien crades (ne faites pas comme moi, ne lisez pas ce bouquin tout en mangeant votre sandwich du midi) ; Thilliez a fait une fois de plus de nombreuses recherches pour proposer un roman bien casse-tête  ^^
            Quand passé, présent et futur s’entremêlent, cela fait un joyeux bordel à bien suivre pour comprendre le déroulement de l’histoire.


            Si ce roman n’est pas mon préféré de Thilliez (qui est, jusqu’à présent, « Vertige ») ; je dois avouer que c’est un très bon roman du genre « serial killer ». Avec une particularité qui le rend original, puisque l’aspect de boucle temporelle se joint aux méfaits du serial killer.
            Tout comme pour « La mémoire fantôme », on ressent le travail de recherche de Thilliez pour rendre son roman cohérent et crédible. Et je ne peux pas vous en dire plus sous peine de commettre un spoiler.

            Si vous êtes un fan de ce genre de littérature, je vous recommande « L’anneau de Moebius ». De façon générale, je réserverais les livres de Thilliez à un public averti/amateur du genre. Les scènes sanglantes sont peut-être moins nombreuses ici que dans ses autres bouquins, mais bien intenses en détails morbides.

            Je verrais bien Nolan aux commandes d’une adaptation cinématographique (Nolan, si tu me lis… Quoi, on sait jamais ? ) D’autant plus que le seul roman de Thilliez ayant été adapté est « La chambre des morts », à mon sens son roman le moins réussi avec « La forêt des ombres » (le seul pour lequel il y a des rumeurs d’adaptation… Ils le font exprès ou quoi ?! )


            Last but not least : la fin de ce roman m’a surprise, ce qui est plutôt difficile. Rien que pour ça, il vaut la peine d’être lu ^^


            If-you-like-it-you-should-put-a-moebius-ring-on-it! -ment vôtre,


            Solaena



mercredi 18 novembre 2015

[Bouquin] « La mort n’est pas une fin » d’Agatha Christie



 
"Et nous casser les pieds avec tes photos, c'est pas bientôt fini oui?!"

            Étant tentée de diversifier mes lectures avec des livres « classiques », j’ai pensé à Agatha Christie dont je n’ai lu qu’un seul livre : « La mort n’est pas une fin ». Un livre que j’avais dû lire il y a plus de 15 ans à l’école et qui m’avait beaucoup plus… au point d’avoir eu envie de le relire ^^
            L’histoire se passe en Egypte ancienne : après la mort de son mari, Renisenb revient vivre au sein de la demeure familiale. Peu après son retour, son père rentre d’un long voyage d’affaire, accompagnée de sa nouvelle concubine Nofret. Nofret qui est une véritable garce à faire pâlir les biatchs des feux de l’amour ; Nofret qui va vite faire un petit plongeon en bas d’une falaise. Un membre de la famille en a manifestement eu ras le pompon de son comportement odieux. Problème : cette personne semble avoir pris goût au meurtre. Mais lequel ?

            Si je me souvenais avoir dévoré ce roman il y a 15 ans ; je me rappelle aussi qu’il a été l’objet de mon tout premier spoiler : une copine de classe m’avait révélé qui était coupable, et ce alors que j’avais presque fini le livre. Je l’aurais bien étripée.

            Après relecture, ce roman m’a moins passionnée mais j’ai passé un bon moment. Renisenb, personnage central, m’a semblée un tantinet trop cucul-la-praline (mais faut dire qu’il y a 15 ans, je croyais encore au prince charmant ^^). Le contexte égyptien me plait beaucoup, c’est une civilisation que je trouve aussi fascinante que mystérieuse.
            Pour le reste, « La mort n’est pas une fin » offre une enquête de type « où tout le monde s’accuse » assez basique mais sympa à lire. La psychologie des personnages est intéressante à analyser.

            Et si vous vous posez la question : oui, j’ai gardé ce livre depuis tout ce temps, en témoigne les conneries d’adolescente que j’ai écrit dedans ^^


            Cet-article-n’est-pas-une-fin- ment vôtre,


            Solaena